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Gabriel Féraud

Les Princes d'Ashora

Les Princes d'Ashora

Voici un nouveau roman mettant en scène Munde Shayapan, le Héros du Dashan. Chronologiquement, l'aventure se situe après Les Perles d'Allaya, mais elle peut être lue indépendamment.

Évidemment, je ne peux que vous inciter à lire Les Perles d'Allaya si ce n'est déjà fait :-)

Si vous aimez les histoires de Fantasy, voici de la sword and sorcery qui rend hommage au genre tout en le modernisant.

Quatrième de couverture :

Dans tout le Dashan, il n’est pas de guerrier plus redouté que le légendaire Munde Shayapan, capable d’affronter les pires dangers, d’accomplir les quêtes les plus désespérées. Le Champion du Maharadjah parcourt les royaumes de son maître pour y faire régner un ordre et une justice immuables. Nul ne saurait s’opposer à sa volonté et il accomplit son devoir, son Dharma, avec une rigueur impitoyable. Alors qu’aucune armée ne menace, qu’aucune flotte ennemie ne se dessine dans le lointain, on supplie le Héros de Bélyotora de se rendre auprès du Radjah Tagor Ashora pour mettre fin au terrible malheur qui frappe son peuple. Un Démon sanguinaire rôderait-il dans les rues de la fière cité d'Ashora ? Sabre au poing, Munde Shayapan va se retrouver seul face au péril suprême : la colère des Dieux.

L'artiste britannique ADRIAN SMITH est reconnu grâce à ses superbes illustrations réalisées pour Games Workshop dans l'univers médiéval fantastique de Warhammer.

Un peu de technique :

  • Auteur : Gabriel Feraud
  • Couverture Adrian Smith
  • Date de parution : Décembre 2013
  • Hauteur : 21 cm
  • Illustrateurs : Laurent Jeanneau, Adrian Smith, Julien de Jaeger
  • ISBN : 9791092700015
  • Largeur : 15 cm
  • Nombre de pages : 311
  • Poids : 480 g
  • Prix : 21 euros
  • Pour le commander en ligne : la boutique du Grimoire.

Un entretien avec Philippe Perrier de Quelques plumes, portant sur l'écriture du roman.

Une critique sur http://portsulphurinchains.blogspot.fr/

Une critique sur http://www.climaginaire.com/index.php/climaginaire/Livre/Roman-Nouvelle/Fantasy/Les-princes-d-Ashora

Une critique sur http://www.studio09.net/index.php?option=com_rokdownloads&view=folder&Itemid=31&id=40%3Ale-maraudeur&limitstart=10

Une critique sur http://www.elbakin.net/fantasy/roman/les-princes-d-ashora-4973

Une critique dans le Présences d'esprit n°81, scannée en bas de page.

Ci-dessous les critiques copiées-collées, quand c'est possible :

L'avis de Thomas Schneider :

Munde Shayapan ou la rage au coeur

Le héros est fatigué. Munde Shayapan le Héros de Belyotora, sans doute le plus grand héros vivant du Dashan n'en peut plus, non pas physiquement mais psychologiquement. Son Dharma lui pèse et les événements décrits dans les Princes d'Ashora vont entraîner certaines conséquences aussi sanglantes qu'imprévues...

Si vous vous êtes attaché à Munde dans les Perles d'Allaya vous comprendrez que la quête qu'il a mené précédemment laisse des traces.
Son mal-être s'est approfondi, Munde est devenu difficilement contrôlable.

Il va se heurter à la mesquinerie des hommes et à la cruauté des dieux. On sent que ça risque de ne pas bien tourner. Mais, vraiment, pas, bien.

Le récit est mené tambour battant, les scènes d'action (nombreuses) sont fluides et vraiment impressionnantes. Le surnaturel est décrit comme effrayant, quasiment "indicible", et donne
vraiment la chair de poule.

Les Perles était un coup d'essai très réussi, Les Princes d'Ashora est un coup de maître. Gabriel Feraud maîtrise son récit avec doigté et précision, approfondi la société du Dashan avec un plaisir féroce, jubilatoire et communicatif et donne une ampleur véritablement épique à son univers.

C'est une épopée dans un monde que l'on perçoit comme immense et impitoyable.

Et quelle cruauté envers ses personnages, on se croirait presque dans du GRR Martin ! Quant au destin de Munde...

J'ai rarement perçu une telle rage nihiliste dans un ouvrage de Fantasy, c'est rude, vif, cruel, on se croirait dans la Horde Sauvage (oui, le film de Peckinpah).

Je m'attendais à une bonne suite, c'est une suite pleine de surprises (cruelles) et encore meilleure que ce à quoi je m'attendais.

Chapeau Gabriel !

L'avis de Louve :

Les princes d'Ashora

( Une aventure de Munde Shayapan - Tome 2 )

Munde Shayapan pensait pouvoir se reposer après la difficile quête pour retrouver les perles d'Allaya. Quête qui le laisse fatigué psychologiquement et dont il met du temps à se remettre. Seulement, lorsqu'on fait appel à lui, il n'a guère le choix et c'est tout naturellement qu'il répond à la demande du Radjah Tagor Ashora lorsque ce dernier lui demande son aide pour stopper les meurtres qui sévissent au sein de son royaume. Très vite pourtant, Munde sent que cette nouvelle quête pourrait causer sa perte et devant la difficulté qu'elle représente, il n'hésite pas, car à ses yeux, c'est son devoir de héros que d'aider les Radjahs. Il semblerait d'ailleurs que l'affaire cache quelque chose qui le concerne directement.

Le premier tome des aventures de Munde m'avait captivée. Je ne m'attendais donc pas à me retrouver complètement à la merci de ce roman, le dévorant avec autant de plaisir et d'avidité. Car oui ce second opus est à la hauteur du premier, voir même meilleur à mes yeux ! Retrouver la plume de Gabriel Féraud fut un plaisir. Poétique, imagée, elle nous plonge littéralement dans cet univers oriental et nous fait voyager en compagnie d'un héros taciturne et empli de tristesse. Parce que oui j'ai trouvé Munde triste et j'ai eu de la peine face à toutes ces épreuves qu'il traverse, lui qui n'a jamais demandé à devenir un héros. Si déjà dans le premier tome, Munde subissait beaucoup de souffrance, ici j'ai trouvé que l'auteur avait décuplé les douleurs et épreuves infligées au héros.

Le roman démarre avec quelques rappels de l'aventure Les perles d'Allaya pour nous permettre de comprendre les différentes allusions faites au cours du livre. Je ne m'attendais pas à entrer aussi vite dans le vif du sujet d'ailleurs, et c'est une chose que j'ai beaucoup aimée. L'auteur n'y va pas par quatre chemins, il a déjà tout tracé le destin du héros. Un destin qu'on ne souhaiterait pas avoir. La quête débute plutôt simplement : on demande à Munde de retrouver le criminel qui sévit dans le royaume et de l'arrêter. Seulement, très vite on se rend compte que le criminel en question n'est pas humain et qu'il est là à cause d'un fakir. Alors concernant ce point-ci, c'est très complexe puisque l'auteur nous propose de découvrir un univers un peu caché avec la Maya, le voile qui sépare le monde des humains à celui des démons et forcément, il faut être attentif aux explications données par Gabriel Féraud pour comprendre tous les enjeux de cette quête. Et puis alors qu'on pense que Munde est parvenu à résoudre le problème, laissant derrière lui tant de cadavres, le roman prend une tournure des plus inattendue. Je ne m'attendais pas à un tel degré de catastrophes, de décès, de rebondissements ! L'action s'est clairement accélérée, nous prenant au dépourvu et le tout s'enchaîne de manière à nous donner l'impression de lire un troisième roman tant on a le droit à des événements surprenants.

L'auteur possède une imagination débordante et ensorcelante parce qu'à aucun moment, je n'ai trouvé le tout excessif. Bien au contraire, j'en redemandais ! C'est comme si je ne voulais même pas finir le roman parce que j'avais peur d'en lire la fin. Entre un héros qui change d'identité pour ne devenir plus qu'un moins que rien, un esclave, un peu comme Spartacus et qui doit tout recommencer et des Dieux lunatiques qui se jouent des mortels, vous ne vous ennuierez pas un seul instant. Et que dire du dénouement ? J'étais scotchée par les choix de l'auteur sur de nombreux points et tellement frustrée de me dire que ça y était, Munde avait terminé sa nouvelle quête.

En bref, je dois bien avouer que j'ai eu un coup de coeur énorme pour ce second opus que je trouve meilleur que le premier (qui était déjà excellent). C'est un roman tellement concentré en action et rebondissement qu'il n'en finit pas d'étonner à chaque chapitre. À lire d'urgence !


Ecrite par Louve le 15/02/2014

L'avis de Romuald Finet (in Maraudeur numéro 13)

http://www.studio09.net/index.php?option=com_rokdownloads&view=folder&Itemid=31&id=40%3Ale-maraudeur&limitstart=10

Tout est copié-collé ici :

LES PRINCES D’ASHORA


Tu aimes les histoires d’hommes virils huilés ? Tu as encore des souvenirs émus de Conan qui tranche des têtes ? Tu aimes les prêtresses à moitié nues et les princesses virginales et inexpérimentées ?
Alors Les princes d’Ashora est fait pour toi !
On ne pourra pas dire que je n’ai pas fait l’article de ce livre !
Plus sérieusement, Munde Shayapan, le champion du maharadjah, est au Sword&Sorcery indianisant ce que Conan était au barbaresque. Ce héros, beau comme un dieu, viril mais correct, honnête et droit, défenseur de la Justice (oui avec un grand J), est l’archétype du
héros dans toute sa splendeur et sa décadence.

Si vous avez eu l’occasion de lire Les Perles d’Allaya vous le connaissez déjà, sinon permettez-moi de vous le présenter.
Sous la plume de Gabriel Féraud, bien connu pour ses oeuvres du monde du jeu de rôle, vous découvrez un héros vivant dans un univers qui tient de l’Inde antique et mythologique assaisonnée à foison de sorcellerie, de complots, de méchants vraiment méchants, de gentils pas vraiment gentils sauf certains.
Étrangement, on a beau déjà avoir l’impression de connaître ce genre d’univers, l’utilisation de l’Inde et de ses titres apporte une touche de renouveau bien agréable. On parle de maharadja au lieu de roi, de radjah au lieu de baron ou prince, de dashan ou de dharma ; et on se laisse emporter par des odeurs d’épices et des couleurs vives et bigarrées, portées si possible par des princesses volubiles et peu farouches.
En parlant de dharma, de destin, celui du héros est vraiment loin d’être enviable. Dans ce concept, il y a un mélange de pessimisme et de prédisposition. On sent qu’il essaie de le dominer mais les dieux et les hommes sont là pour essayer de le perturber du mieux qu’ils peuvent.

Attention, ce deuxième tome n’est pas un livre heureux et les désillusions et trahisons fourmillent dans les terres du Dashan. Parfois elles prennent la forme d’un vieil officiel corrompu, parfois d’une jeune beauté ou d’un fils un peu trop protecteur avec sa famille.
Munde Shayapan a beau être l’arme ultime du maharadjah, il y a des limites pour tout homme et il les atteindra peut-être dans ce nouveau tome. Mais ça vous ne le saurez qu’une fois lu, ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler l’intrigue.
Par contre, un conseil, ne vous fiez pas à un fakir, jamais !
Sur ce, je vous laisse vous enivrer d’orientalisme et de combats dans les repaires
des méchants en vous souhaitant de passer une aussi agréable lecture que ce fut mon cas.


Romuald « Radek » Finet

L'avis de Taliatalante sur Elbakin, le 18/06/2016 :

Les Princes d'Ashora

Suite directe des Perles d’Allaya, nous retrouvons Munde Shayapan dans une nouvelle aventure. A peine remis de ses dernières épreuves, notre héros doit de nouveau répondre à l’appel du Maharadjah et du peuple. Des crimes sanglants ont lieu à Ashora. Munde, accueilli par le peuple en liesse, se retrouve à affronter un ennemi intangible et à enquêter sur d’étranges crimes, tout en jonglant avec les jeux de pouvoir de la dynastie régnante. Pris entre les fils invisibles d’une conspiration complexe et la colère des dieux, il poursuit sa réflexion amorcée lors du précédent tome sur son Dharma et la volonté des divinités. Le fil conducteur du récit est révélé assez vite dans l’histoire et amène Munde dans divers endroits du Dashan méridional où de nombreuses révélations et péripéties l’attendent.
Ces nombreux changements du cadre narratif sont l’un des atouts du récit en apportant un renouvellement continu de l’attention du lecteur. L’univers, s’inspirant de la culture indienne, est plus développé dans cette suite, le dépaysement est au rendez-vous avec de nouveaux paysages et de nouvelles religions. L’auteur a manifestement effectué un travail documentaire approfondi sur l’Inde : les architectures très différentes d’une région à l’autre, les différents cultes, le mysticisme et l’organisation d’un palais…
Munde se révèle ici plus humain, lassé par les meurtres et les pertes de compagnons d’aventures. Il se questionne sur le sens de sa vie et sur la place des divinités dans la vie du peuple de Dashan. Le récit, miroir de la solitude ressentie par le héros, se concentre essentiellement sur ce dernier même s’il offre quelques personnages secondaires qui apportent des rebondissements. L’histoire est au final une quête de liberté et une introspection du personnage principal avec son lot d’erreurs de jugement, tant il est obnubilé par son Dharma. Ne vous attendez pas non plus à une psychologie du personnage extrêmement poussée, on reste dans la lignée de l’heroïc fantasy.
L’écriture est toujours aussi travaillée et descriptive, mais l’auteur s’est débarrassé de quelques lourdeurs présentes dans le premier volume, rendant la lecture plus agréable. La fin, plutôt classique dans sa construction, laisse un petit pincement au cœur et une envie de connaître le destin de notre héros et du Dashan.
Les princes d’Ashora se révèle une bonne suite des Perles d’Allaya, je dirais même une meilleure cuvée. L’aventure est plus prenante et l’on se sent davantage concerné par le destin du héros. Le rythme du récit est moins lent et l’intrigue se met bien plus vite en place. Le dépaysement est toujours au rendez-vous et assez rafraîchissant face à des œuvres littéraires s’inspirant souvent du modèle médiéval occidental.

7.5/10

La Critique de Yohan Vasse dans le Présences d'esprits n°81 :

Les Princes d'Ashora
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